Mehdi, développeur full-stack sénior chez Numendo : « J’avais un parcours classique que je n’ai finalement pas suivi »

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Article mis à jour le 2 mai 2024 | Publié le 2 mai 2024

Depuis ses débuts, la famille Numendo ne cesse de s’agrandir. C’est donc naturellement qu’on a décidé de vous faire découvrir les talents qui font de Numendo ce qu’elle est aujourd’hui : une entreprise ou l’implication rime avec la passion ! Pour ce premier portrait, c’est Mehdi, développeur full-stack sénior, qui s’est prêté au jeu de l’interview. Il nous en dit plus sur son parcours et son expérience dans la team tech de Numendo.

Bonjour Mehdi ! Et si tu nous parlais un peu de toi pour commencer. Qui es-tu ? 

Je m’appelle Mehdi et j’ai 38 ans. J’ai fait beaucoup de métiers liés à l’informatique. J’avais un parcours classique que je n’ai finalement pas suivi ! Ma passion pour l’informatique s’est développée plutôt de manière autodidacte, c’est une vocation qui me tient à cœur depuis que je suis petit.

Quel a été ton parcours pro avant d’intégrer la team Numendo ?

Je fais du développement depuis une quinzaine d’années. J’ai débuté professionnellement à Genève par la maintenance et le déploiement de parcs informatiques. Cette période a révélé une constante : tous les clients avec lesquels j’interagissais avaient des besoins de création de site internet, à une époque où le secteur était encore en pleine structuration. J’ai alors passé trois ans dans une entreprise genevoise. C’était mon premier emploi officiel dans l’informatique. 

Comment t’es-tu dirigé vers le développement web ?

Ça c’est fait naturellement. Au fil des rencontres avec différents clients et réseaux, notamment dans le milieu culturel, j’ai équilibré mon activité entre le développement de sites internet, principalement sous WordPress et Drupal, un peu d’e-commerce, de la gestion d’administrations Linux, d’intranets et d’outils dédiés principalement aux PME. Ceci incluait aussi des logiciels de gestion d’équipe et de serveurs mail, le spectre était très large. Mon objectif a toujours été de viser un travail plus professionnel et structuré, avec l’adoption de pratiques DevOps. J’ai pu suivre toute l’évolution vers plus d’automatisation, notamment à travers l’utilisation de LXC, Docker, Terraform, Kubernetes, LXC et d’autres technologies permettant de mener à bien des projets plus ambitieux.

… puis tu as rejoint Numendo ?

C’est ça ! Après une année sabbatique en 2022, j’ai ressenti un besoin de changement. Cela m’a amené à réaliser un gros projet pour une ESN sur une période de 7 mois. L’objectif était de développer la nouvelle version d’une application permettant de faire des recherches dans les archives médias d’une chaîne de télévision depuis qu’elle existe.

J’ai beaucoup apprécié travailler sur un projet de grande ampleur mais il y avait de gros effectifs dans cette ESN, ce qui donnait une ambiance de travail un peu impersonnelle. Ce qui a fait la la différence chez Numendo, c’était le contact, l’atmosphère bienveillante. Je pense que tout le monde le dit donc il n’y a pas vraiment de doute là-dessus !

Tu es développeur full-stack chez Numendo, peux-tu nous en dire plus sur ton expérience et tes missions ?

Je travaille sur une mission pour l’EBU depuis le mois de juin 2023, période à laquelle j’ai été embauché. Historiquement, les racines de l’EBU remontent aux années 1920, lorsque les diffuseurs européens cherchaient à collaborer et à partager de nouvelles technologies. 

Aujourd’hui, l’accent est mis sur le développement de logiciels et de services, particulièrement utilisés par les grandes chaînes de télévision et exploitant souvent l’intelligence artificielle.

Peux-tu nous donner un exemple de projet sur lequel tu travailles ?

En ce moment, je travaille sur EuroVOX, une plateforme ouverte destinée à rendre les contenus accessibles dans toutes les langues européennes. Cet outil permet de réduire le coût et la complexité de la transcription et des traductions multilingues de contenus. 

EuroVOX inclut une application web permettant aux utilisateurs d’envoyer des vidéos et audio pour que le contenu parlé soit transcrit en texte, puis traduit sur demande en plus de 140 langues. Il est ensuite possible de ré-exporter le contenu avec l’option de couper automatiquement la piste audio, de faire du revoicing, c’est-à-dire de redoubler le contenu dans une autre langue en identifiant les différents locuteurs. 

Ce studio permet également d’éditer les traductions, de les faire vérifier et de les ré-exporter. Tout repose sur une API principale qui, sur demande, effectue la transcription de la voix en texte ou la traduction. Le contenu est envoyé à l’API qui retourne le résultat en temps réel ou en différé.

Un second logiciel, plus récent, est sorti de la phase conceptuelle en février, et j’y ai contribué dès mon arrivée en juin. Il est utilisé en temps réel, notamment lors de grandes conférences organisées par l’EBU, tant en interne qu’en externe, et sera bientôt employé pour la transcription et la traduction en direct sur des chaînes de télévision. Il offre la possibilité de consulter l’historique, de changer de langue à la volée, entre autres fonctionnalités.

Quels sont les aspects de ta mission actuelle que tu trouves enrichissants ?

J’apprécie particulièrement l’aspect lié à l’innovation, qui est très gratifiant. Les tâches sont extrêmement diversifiées. Il y a également le fonctionnement de l’équipe qui constitue un autre point fort. Nous avons déjà expérimenté de nombreuses approches en termes d’organisation… Actuellement, nous sommes en mode “no-estimate”. Il s’agit d’une méthode agile ou plutôt une philosophie qui questionne la valeur réelle des estimations. Au lieu de passer du temps à estimer la durée nécessaire pour accomplir une tâche, on se concentre sur la réalisation effective de la tâche. En termes de productivité, nous avons des résultats excellents !

Qu’est-ce que tu apprécies le plus chez Numendo ?

La première chose qui me vient à l’esprit, ce sont les sorties. Elles offrent l’occasion d’échanger davantage et se déroulent toujours dans une ambiance conviviale. C’est plutôt chouette. Mais au-delà de cela, ce qui me plaît particulièrement, c’est le lien avec tout le monde, y compris avec Christophe [Lemerle]. Malgré nos emplois du temps chargés, il est toujours possible de se contacter si on a des questions. J’ai toujours été curieux de comprendre le fonctionnement d’une ESN, spécifiquement à Genève. Christophe a été très ouvert à ce sujet lors de notre entretien, ce que j’ai trouvé très intéressant. Cela permet de se rendre compte de la manière dont les choses fonctionnent réellement. J’apprécie vraiment l’ouverture, la bienveillance qu’on trouve ici.

Y a t-il un évènement qui t’a marqué en 2023 ?

Le séminaire a été un moment fort pour moi. Le fait de retrouver tout le monde était une expérience géniale ! Rencontrer certaines personnes que je connaissais jusque-là seulement à travers Slack ou par vidéo a été particulièrement marquant. L’esprit de cohésion qui régnait était assez incroyable. Et bien sûr, la bonne humeur était omniprésente. C’est une ambiance plutôt rare, que je n’avais jamais expérimentée ailleurs.

3 mots pour décrire Numendo : qu’est-ce qui te vient à l’esprit en premier ?

Intéressant ! Si je devais décrire Numendo en trois mots, les premiers qui me viennent à l’esprit seraient : Sincérité, Accompagnement et Technologie. Dans cet ordre là. Ils reflètent parfaitement l’essence de l’entreprise.

Pour finir, comment vois-tu Numendo évoluer d’ici 3 à 5 ans ? 

C’est une bonne question ! Je perçois un potentiel vers la création de pôles centrés sur l’open source et certaines technologies spécifiques. L’open source a explosé et va continuer à se diversifier. J’imagine aussi l’entreprise s’engager davantage dans l’organisation de meetups et la promotion d’une culture technologique, ainsi que dans le renforcement des échanges au sein de la communauté locale. Genève offre déjà un cadre pour de telles initiatives, mais je pense qu’il y a encore beaucoup à développer.

Personnellement, je suis partie prenante ; je prévois d’organiser un meetup autour de Nuxt, un framework de développement web basé sur Vue.js, d’ici mai ou juin. 

On a ajouté une dernière question : quelles sont tes passions dans la vie ?

Je suis un grand amateur de films, de jeux vidéo, j’aime aussi la lecture. Le ski aussi a longtemps été une de mes passions. Je skiais depuis l’âge de deux ans, mais pour diverses raisons, j’ai dû faire une pause ces cinq dernières années. Le ski recommence à prendre une place dans ma vie. Et bien sûr, il y a le développement, un domaine qui me passionne profondément !

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